mercredi 14 octobre 2020

De l’autre côté du mur

 

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Westen (De l’autre côté du mur) de Christian Schwochow (2013)

Pour Nelly qui vit seule avec son fils Alexey, l’existence n’est pas facile dans les dernières années de la R.D.A. et avant la chute du mur.

Elle parvient à passer à l’ouest, mais la vie est tout aussi difficile pour ceux qui viennent de l’autre côté du mur, en but au mépris et à la méfiance des Allemands de l’ouest.

Nelly n’a aucune attache à l’ouest et pour obtenir sa citoyenneté en R.F.A., elle subit plusieurs interrogations. C’est à la suite de l’enquête dont elle fait l’objet en tant qu’ex-compagne d’un Russe qu’elle fait la connaissance de John Bard, un agent de la C.I.A.

Un autre Christian, Christian Petzold, avait réalisé un très beau film, Barbara qui racontait la fuite d’une citoyenne de la R.D.A. vers la R.F.A.

De l’autre côté du mur raconte « l’épisode suivant », l’installation à l’ouest, la méfiance, la suspicion, voire la haine des citoyens de l’ouest.

Et le mépris surtout, le mépris pour ces bouzeux, pour ces femmes « qui ne s’épilent pas sous les bras ».

La police allemande et les agents américains qui les surveillent les soupçonnent « d’espionnage ».

Pour juste que soit le regard et l’interprétation, le film laisse un peu sur sa faim, prisonnier qu’il est de cette chronique banale et ennuyeuse. Et il devient, lui aussi, banal et ennuyeux.

Jordis Trebel est excellente, mais le plus fantastique, c’est Tristan Göbel, le jeune Alexej. La jeune Anja Antonowicz est Krystina, la jeune amie polonaise de Nelly, et elle est remarquable.

Le film est beau, bien fait, mais il lui manque tout de même « quelque chose » pour être le grand film qu’il aurait pu être.

C’est dommage !

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