Transit (2018) de Christian Petzold
Georg est allemand. Il doit gagner Marseille pour embarquer pour les États-Unis, car il fuit les fascistes qui envahissent la France.
Il porte une lettre à un autre réfugié dans un hôtel, mais le réfugié s’est suicidé. Cet homme était Weidel, un écrivain connu. Georg prend son passeport et ses papiers au milieu duquel il y a son dernier manuscrit et un visa de transit pour le Mexique.
Il est caché dans un train transportant des préfabriqués avec un compagnon gravement blessé.
Lorsqu’ils arrivent à Marseille, l’homme blessé est mort.
Le roman d’Anna Seghers se situe en 1940.
Christian Petzold n’a pas voulu céder au diktat de la reconstitution historique. Et ça, c’est plutôt réussi.
Le seul problème, c’est qu’il est quand même question d’une invasion « allemande » ce qui crée une confusion d’autant plus grande que les personnages principaux sont allemands.
Malheureusement ce qui ne simplifie rien au niveau de la compréhension en plus du télescopage des époques 1940/2018, c’est que le scénario n’est pas très bien fichu.
Cerise sur le gâteau : l’interprète principal, Franz Rogowski, a le charisme d’un baril de lessive et une prononciation très particulière pour ne pas dire gênante due très probablement à un bec de lièvre. Moi qui ne parle absolument pas allemand, j’ai été gêné pendant tout le film par cette prononciation très… approximative.
Bref, c’est un truc tout à fait oubliable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire