La Vie rêvée des anges

 

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La Vie rêvée des anges (1998) d’Erik Zonca

Isa débarque à Lille où elle compte loger chez un vague copain, mais le copain a déménagé. Isa se trouve un petit boulot dans un atelier de couture. Là, elle rencontre Marie.

Mais peu douée pour la couture, Isa est renvoyée et Marie lui emboîte le pas. Les deux jeunes filles vivent dans un appartement dont les deux occupantes, une mère et sa fille, ont eu un accident de voiture : la mère est morte et la fille est dans le coma.

Isa et Marie font la connaissance de Charly et Fredo, videurs dans une boîte de nuit ; Marie couche avec Charly. Alors qu’Isa continue à chercher du travail, Marie, de plus en plus révoltée, refuse tout ce qu’on lui propose. Après avoir volé un blouson dans un magasin, Marie fait la connaissance de Chris, le patron de la boîte où travaillent Charly et Fredo.

Il est très difficile de comprendre l’engouement suscité par ce film aux allures de téléfilm assez banal, lors de sa sortie.

Certes l’interprétation est parfaite, mais ce n’est guère suffisant pour faire un film et surtout, le « chef d’œuvre » annoncé par une critique quasi-unanime. Sur un argument qui, à priori, en vaut bien un autre, le scénario ne brille ni par son originalité, ni par sa qualité. Quant à la réalisation tape-à-l’œil, elle est, mise à part la direction d’acteur, inexistante et souvent maladroite.