Le Petit monde de Don Camillo

 

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Le Petit monde de Don Camillo (1951) de Julien Duvivier

Le garagiste Giuseppe Botazzi, dit Peppone, vient d’être élu maire communiste de la petite commune de Brescello, dans la plaine du Pô.

Alors qu’il s’apprête à prononcer un discours devant ses administrés, Don Camillo, le prêtre de la paroisse de Brescello, fait sonner ses cloches à toute volée pour couvrir la manifestation « bolchévique » de son vieux rival.

Cette rivalité divise d’ailleurs Brescello en deux factions acharnées, les « suppôts de la réaction » et les « voyous bolchéviques ». La guerre que se mènent leurs partisans respectifs en leurs noms dépassent un peu Don Camillo et Peppone, mais ils savent toujours reprendre les choses en main.

Bien sûr, la série des Don Camillo est rediffusée en moyenne tous les deux ans. Bien sûr, on les connaît par cœur.

Mais le plaisir reste intact. Dans ce premier film, le rire et l’émotion (les adieux de Peppone et Don Camillo, à la fin) sont toujours là.

Le deuxième film de la série (Le Retour de Don Camillo) est encore excellent. C’est à partir du troisième (La Grande bagarre de Don Camillo) que les choses commenceront à se gâter pour se détériorer franchement dans les quatrième (Don Camillo monseigneur) et cinquième (Don Camillo en Russie), les deux derniers films de la série.