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Merveilleuse Angélique (1965) de Bernard Borderie
Après l’exécution de son mari, brûlé pour sorcellerie, Angélique se réfugie à la Tour de Nesles chez Nicolas, son ami d’enfance, devenu Calembredaine. Après la liquidation par la police de la bande de Calembredaine, Angélique prend en charge une rôtisserie, en fait une chocolaterie, fait fortune et réussit à épouser son cousin Philippe de Plessis-Bellière pour retrouver son rang à la cour.
Le film est au roman ce que le titre (gnan-gnan) du film est au titre du roman Le Chemin de Versailles.
Toute la première partie du livre, située à la Tour de Nesles, « QG » de bande de Calembredaine, était passionnante, car elle nous renseignait sur les us et coutumes, quelquefois assez complexes, à la cour des Miracles au 17ème siècle, ce « milieu », cette « mafia » qui disparaîtra cinquante ans plus tard avec l’arrestation et l’exécution de Cartouche.
On ne retrouve rien de tout cela dans le film susnommé. L’imagerie très « couleur locale » des Golon le cède au carton-pâte et tout ce qui a été dit du premier film peut être repris mot pour mot, ce qui est normal puisque les deux films ont été tournés en même temps, comme un seul film.
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