La Part de l’ange

 

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The Angel’s Share (La Part de l’ange) de Ken Loach (2012)

 Une fois de plus, Robbie se retrouve devant un tribunal. Il a gravement blessé un jeune homme qui est devenu presqu’aveugle par sa faute. Mais ce qui est plus grave, c’est que sa copine va mettre au monde son enfant et que s’il va en prison, il les perdra tous les deux.

Mais il a la chance de n’écoper que d’une peine de travaux d’intérêt général et c’est là qu’il fait la connaissance d’Harry qui est son éducateur, ainsi que celui de trois autres délinquants qui ont été condamnés en même temps que Robbie.

Harry commence à initier ses « élèves » à la distillation et à la dégustation du whisky.

Robbie s’avère particulièrement doué.

Pour nous servir son film social, Ken Loach prend cette fois le « parti d’en rire ». Dans la veine de Raining Stones, il nous montre des Pieds Nickelés qui montent un coup.

Le problème, c’est que le coup semble quand même un peu trop sophistiqué pour un petit voyou qui se révèle très intelligent, certes, mais ne brillait visiblement pas particulièrement jusque-là !

Mais si on se laisse aller à y croire, le film est excellent et certains passages sont très drôles.

C’est très bien joué et assez enlevé, même si, trotskisme oblige, Ken Loach se croit obligé de nous asséner son prêchi-prêcha habituel que la comédie, il est vrai, rend plus léger et, donc, plus supportable.