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André Robillard, en compagnie (2018) d’Henri-François Rimbert
A l’âge de neuf ans, André Robillard, qui a aujourd’hui 87 ans, est placé dans cet hôpital psychiatrique de la région orléanaise où il est toujours interné.
En 1964, il s’est mis à fabriquer des fusils avec des matériaux de récupération.
Ces fusils, toujours les mêmes, sont internationalement connus par les amateurs d’« Art Brut ».
André va participer à un spectacle à l’hôpital de Saint Alban en Lozère.
Gros problème !
On ne sait pas trop ce que ça veut montrer ou démontrer. Ça part à hue et à dia : aucune ligne directrice, aucune thématique si ce ne sont les délires pas franchement fascinants d’un malade mental dont le seul intérêt (si on peut considérer que c’est intéressant) est de fabriquer des fusils, toujours sur le même modèle, avec des matériaux de récupération.
Le bonhomme n’est donc pas intéressant, mais la réalisation l’est encore moins : aucun point de vue, image crasseuse (pour « faire genre »), montage approximatif.
Je suppose qu’un gamin de dix ans sachant vaguement tenir une caméra ferait mieux !
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