L’Angle mort (2019) de Patrick-Mario Bernard et Pierre Trividic
Depuis sa naissance, Dominique Brassan a le pouvoir de se rendre invisible quand il le désire.
Mais il ne se sert que fort peu de ce pouvoir et il en a même honte. Et il n’en a jamais parlé à personne, pas même à sa compagne Viveka.
Richard, un ami d’enfance qu’il n’avait pas vu depuis des années et qui « souffre de la même affection », reprend contact avec lui.
Il lui raconte qu’il ne maîtrise plus le mécanisme qui lui permet de se rendre invisible.
Dominique n’est pas ravi de le revoir et il se garde bien de lui dire qu’il a le même problème.
Une fois de plus, la critique parigote a trouvé ça sublime.
L’argument de base était, à priori, original : l’invisibilité temporaire, séquentielle et volontaire du héros aurait dû donner le film tant vanté par ladite critique.
Mais contrairement à ce qui a été dit, le compte n’y est pas. Les réalisateurs ne savent pas quoi faire de leur héros invisible : ils ne jouent ni sur le fantastique, ni sur la psychologie du personnage qui, naturellement, devrait être complexe, donc, intéressante.
Les réalisateurs, aussi embarrassés que des escargots devant un chausse-pied, font des allers-retours extrêmement répétitifs sans bien savoir où va les mener leur scénario qui… ne les mène nulle part !
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