Angèle et Tony (2010) d’Alex Delaporte
Angèle fait la connaissance de Tony par une petite annonce de demande d’emploi. Elle doit trouver un travail fixe pour récupérer son fils qui est à la garde de ses beaux-parents.
En fait, elle est en liberté conditionnelle.
Elle commence à travailler sur un marché avec la mère de Tony, mais la vente et la préparation du poisson qu’on vend n’est pas facile quand on n’a aucune expérience. Cependant, Angèle s’accroche.
Et nous aussi, avec beaucoup de mal !
Certes un premier film est toujours imparfait, mais là, nous sommes définitivement dans le cinéma épouvantable tel qu’on pouvait le voir dans les années 70 et 80, dans les courts métrages réalisés par de jeunes gommeux persuadés qu’ils étaient faits pour être réalisateur.
Et ici, on est dans la même ambiance. On ne sent ni la Normandie, ni le poisson, ni la mer, mais un plateau de cinéma rempli de technicien « qui se la pête » bien qu’il soit plus que probable que ce ne soit le cas ici que de la réalisatrice.
Rien ne passe, rien ne fait vrai. Et si Evelyne Didi et Gregory Gadebois nous brossent superbement deux personnages attachants, Clotilde Hesme qui fait la gueule pendant tout le film semble s’ennuyer autant que nous… voire plus !
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