La Vida Util (2011) de Federico Veroj
Jorge travaille depuis 25 ans à la cinémathèque uruguyenne. Le cinéma est la seule passion de sa vie solitaire. Mais la cinémathèque est proche du dépôt de bilan.
Pour le commun des mortels, les mésaventures d’un gros crétin moche, lunéteux aux cheveux gras-mouillé, cinéphile boy-scout qui semble être resté coincé dans la boîte d’une bobine de 600 mètres, peuvent sembler cocasses ou attendrissantes.
Pour un ex-projectionniste de copies rares en provenance de cinémathèques, j’ai tellement côtoyé de ces pauvres créatures chiantes comme la mort qui ne vivent que pour et par les films et ont consacré leurs pauvres vies à un cinéma qui ne leur a rien donné en échange que je ne peux pas supporter de voir ça… sur pellicule (je ne parle pas ici de celle qui sont sur la tête de cette pauvre cruche, bien sûr !).
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