vendredi 23 avril 2021

Anna

 

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Anna (1951) d’Alberto Lattuada


Dans un hôpital italien, un jeune ouvrier est amené en urgence après avoir été gravement blessé. Anna, une des religieuses de l’hôpital, reconnaît en lui Andrea, un jeune homme dont elle fut amoureuse. Elle revoit son passé.

 

Chanteuse dans un night-club, Anna a une liaison avec Walter, une petite crapule. Elle fait la connaissance d’Andrea, un garçon honnête. Pour fuir Walter, elle se réfugie dans la maison d’Andrea.

Riz amer représente pour certains, aujourd’hui encore, la quintessence du cinéma néoréaliste italien. Compte-tenu du fait qu’il s’agît d’un sombre mélo, passablement suranné, avec fille perdue, petit voyou et vertueux ouvrier au grand cœur, on peut douter de cette représentativité supposée, si ce n’est dans les scènes de rizière.

Dans Anna, il n’y a pas de rizière, il ne reste que le mélo. Le film serait aujourd’hui bien oublié si Moretti ne l’avait évoqué dans son Caro diario (Journal intime) en nous montrant, en vidéo, la scène, d’ailleurs très bien réalisée, du fameux Baïon, dansé par Sylvana Mangano[1].

Pour le reste, Mangano, Gassman et Vallone reprennent au carbone leurs personnages de Riz amer, en encore moins intéressant.


[1] mais chanté par Flo Sandon’s, chanteuse italienne très oubliée aujourd’hui et qui fut la plus belle chanson du monde pour moi quand j’avais… 3 ans ! C’est ce qui vaut à cette note son unique étoile !

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