mercredi 11 mai 2022

Madres paralelas

 

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Madres paralelas (2021) de Pedro Almodovar

Deux femmes, Janis et Ana, se rencontrent dans une chambre d'hôpital sur le point d’accoucher.

Elles sont toutes les deux célibataires et sont tombées enceintes par accident.

Janis, d'âge mûr, n'a aucun regret et durant les heures qui précèdent l'accouchement, elle est folle de joie. Ana en revanche, est une adolescente effrayée, pleine de remords et traumatisée.

Janis essaie de lui remonter le moral alors qu'elles marchent telles des somnambules dans le couloir de l'hôpital. Les quelques mots qu'elles échangent pendant ces heures vont créer un lien très étroit entre elles, que le hasard se chargera de compliquer d'une manière qui changera leur vie à toutes les deux. (Allo Ciné)

Décidément, je n’aime Almodovar que dans les comédies débridées, quand il fait du pastiche d’Almodovar (Femmes au bord de la crise de nerfs, Les Amants passagers).

Quand j’utilise le pitch d’Allo Ciné pour résumer le film, c’est plutôt mauvais signe

Ici, il nous sert un mélo à trois balles qu’on m’a « vendu » comme un drame dans lequel le passé franquiste est très important. Or, il y a quelques vagues allusions aux massacres perpétrés par les franquistes, mais tout le reste n’est que le développement du « mélo à trois balles » cité plus haut.

Ana m’a tout particulièrement exaspéré : elle fait partie de ces égotistes qui estiment que « le monde entier » est égoïste puisqu’il ne pense pas à… EUX !

Mais comme l’a souligné un critique, « Almodovar est un monument » et il ressort de ce que disent les critiques qu’il est inattaquable. Pourtant, un autre critique OSE à propos de Madres paralelas : « On dirait du soap ! ».

Non, décidément, je n’aime pas Almodovar !

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