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Tristesse club (2014) de Vincent Mariette
Léon fut un champion de tennis, mais c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, il végète, s’est fait larguer par sa femme et ne voit que rarement son fils. Tout ce qui lui reste de sa gloire passée, c’est sa vieille Porsche.
Son frère Bruno, un garçon doux et lunaire, est à la tête d’un site de rencontres sur Internet, mais il est bien incapable d’en profiter pour lui-même.
Léon reçoit un coup de téléphone et prévient Bruno : leur père est mort et ils doivent se rendre à l’enterrement.
C’est là qu’il rencontre Chloé qui prétend être leur sœur.
La première impression est plutôt bonne et, malgré quelques passages à vide, on est plutôt emballé par le film.
Et puis, force est de constater qu’un mois plus tard, il ne reste plus grand-chose, si ce n’est l’excellence des trois interprètes. Laurent Lafitte est bien mieux ici que dans Les Beaux jours et Vincent Macaigne que j’avais beaucoup aimé dans Deux automnes, trois hivers, mais qui m’avait exaspéré dans Tonnerre, revient avec son personnage lunaire (il devrait peut-être s’essayer à autre chose !) assez émouvant.
Comme est émouvante Ludivine Sagnier, bien loin du dernier film dans lequel je l’avais vue, le grotesque Pieds nus sur les limaces.
Emouvant est tout de même un bien grand mot pour ce film. Vincent Mariette essaie de jouer à la fois sur l’humour et sur l’émotion et ne réussit ni dans l’un ni dans l’autre complètement.
Il est bien dommage que le scénario ne soit pas aussi réussi que la mise en scène.
Mais Tristesse Club n’a vraiment rien de déshonorant : c’est juste « pas complètement réussi ».
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