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Das Blaue Licht (La Lumière bleue) de Leni Riefenstahl (1932)
Dans les Alpes de la Suisse italienne, un voyageur de passage rencontre Junta, jeune sauvageonne qui vit dans une grotte de cristal qui, les nuits de pleine lune, répand un reflet bleu sur la vallée.
Le voyageur tombe amoureux de Junta, mais les autochtones considère la jeune femme comme une sorcière et organisent une expédition pour la lyncher.
C’est le plus fameux des « Films alpestres » de Leni Riefenstahl et c’est la première réalisation de la célèbre « cinéaste du troisième Reich ». Il faut, pour une fois, sortir de l’équation Leni Riefenstahl = cinéma nazi donc doctrine nazi dans le scénario.
Car, contrairement à ce qui est dit, encore et toujours, à propos de ce film, il est sans doute, fondamentalement le moins nazi : Junta est une « sorcière », une individualiste, une « asociale » comme il en fut tellement gazé(e)s.
A la beauté de l’héroïne, correspond la beauté époustouflante de l’image et des paysages. Même si la forme trahit les origines nationales effroyables des films de l’époque, ce film un peu ennuyeux mérite tout de même d’être réévalué.
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