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The Blind Goddess (1948) d'Harold French
Derek Waterhouse, secrétaire de lord Brasted, accuse ce dernier d'avoir détourné de l'argent provenant de fonds collectés pour aider les personnes déplacées, à l'après-guerre.... (CinéMemorial)
Réalisateur britannique, Harold French était réputé pour privilégier la direction d'acteurs au détriment de la réalisation proprement dite et par voie de conséquence d'un certain rythme.
Ici, nous sommes en présence d'un genre habituellement dévolu au cinéma américain, et surtout aux téléfilms, le film de prétoire pour un procès étrange où le ministère public assure la défense, alors que la défense n'assure rien.
Le scénario manque totalement de crédibilité et l'interprétation, malgré la réputation du réalisateur, est celle d'une banale série B, bonne, juste certes, mais sans éclat. L'image est belle avec toutefois un certain goût pour la surcharge. Quant au procès, il est tout de même très long pour un film court. Les jurés se comportent comme des enquêteurs, ce qui alourdit l'action et rajoute encore des dialogues, déjà surabondants.
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