mercredi 3 août 2022

Twist à Bamako

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Twist à Bamako (2021) de Robert Guédiguian

Bamako 1962. Samba est le fils d’un riche commerçant dans ce Mali indépendant depuis peu.

Samba est socialiste et il soutient le nouveau gouvernement. Il va dans les villages pour expliquer le socialisme aux populations qui ne croient pas aux vertus de la collectivisation et s’accroche aux traditions archaïques.

Lara, une jeune femme qui vient de subir un mariage forcé se cache dans la voiture de Samba, car elle veut fuir à Bamako.

Samba et Lara tombent amoureux. Mais Lara est toujours mariée et Samba devrait la ramener auprès de son mari.

Il refuse.

Comme l’a dit un critique, on dirait « une démonstration de socialisme révolutionnaire pour les nuls ! ».

En ce qui me concerne, j’y ai plutôt vu une tentative d’adaptation cinématographique de Tintin au Congo par un réalisateur stalinien.

Du reste, on pense à Soy Cuba de Kalatozov

Le dialogue est grotesque et il n’est pas sauvé par un casting globalement pas très bon, si on excepte Alicia Da Luz Gomes, excellente dans le rôle de Lara et Stéphane Bak, exécrable dans le rôle de Samba.

Tout ce truc très lourdingue est complètement indigeste.

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