dimanche 14 août 2022

Total Recall : voyage au centre de la mémoire

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Total Recall (Total Recall : voyage au centre de la mémoire) de Paul Verhoeven (1990)


En 2084, la Terre a colonisé la planète Mars.

Doug Quaid, un ouvrier sans histoire, fait toujours le même cauchemar : il est sur Mars, en excursion avec une jeune femme. Mais à la suite d’une chute, il brise son casque et commence à étouffer.

Sa femme Lori tente de le rassurer, mais Doug est obsédé par la planète Mars et voudrait y aller. Devant le refus de Lori, Doug se paie les services de l’agence Rekall qui organise des vacances « rêvées » dans la tête de ses clients.

Mais un incident lors du transfert fait comprendre à Quaid que c’est la vie qu’il mène qui est le résultat d’un transfert.

En réalité, Doug faisait partie de la « résistance » sur Mars. La résistance lutte contre l’hégémonie de Cohaagen, un homme d’affaires qui vend très cher un air respirable aux habitants de Mars.

Ronald Shusett et Dan O’Bannon, les deux « inventeurs » d’Alien, se retrouvent pour adapter une courte nouvelle de Philip K. Dick. La réalisation est efficace et on passe un bon moment.

On peut cependant avoir quelques regrets quant à l’interprétation : si Sharon Stone est, comme à son habitude, superbe et Scharzennegger plutôt bien, Rachel Tricotin ne laisse pas un souvenir impérissable. Quant aux méchants, ils sont grotesques et Michael Ironside est franchement mauvais.

Il est également dommage que le thème du traître reniant son ancienne personnalité dont il ne se souvient pas pour devenir un héros soit traité par-dessus la jambe et de façon infantile. Il est évident que ce genre de productions ne peut pas se permettre le luxe de trop réfléchir sur des thèmes qui feraient fuir le noyau dur de son public : l’ado américain.

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