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Toto Diabolicus (1962) de Steno
Le marquis Galeazzo Torrealta est retrouvé assassiné à son bureau. La veille de sa mort, Galeazzo avait reçu un petit film l’avertissant de son décès et signé « Diabolicus ».
Le marquis a été assassiné juste avant de faire de sa compagne Diana sa légataire universelle au détriment de ses trois frères et de sa sœur.
Bien qu’issus d’une illustre famille, ceux-ci font l’objet d’une enquête de la Police.
Pendant près de cinquante ans, un certain cinéma comique italien se reposa dans des films allant du simple comique de langage à l’indigence la plus éhontée sur l’indéniable talent d’Antonio Furst de Curtis Gagliardi Ducas Comneno di Bisanzio, fils naturel d’un marquis dont on a jamais réellement su s’il pouvait légalement porté son nom et d’une fille du peuple et plus connu sous le simple pseudonyme de Toto.
Mais le talent d’un grand comédien s’il rehausse encore une œuvre de qualité, ne peut rien pour un film vide qui ne compte que sur lui pour le remplir.
Ce vague pastiche de Noblesse oblige n’est pas le plus mauvais Toto, mais il ne saurait atteindre ce qu’il a fait de mieux : son apparition (trop brève !) dans Le Pigeon de Monicelli et les deux Pasolini, le court métrage La Terre vue de la lune, sketch du film Les Sorcières et le long métrage Uccelacci e Uccelini.
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