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Toto le héros (1991) de Jaco Von Dormaël
Thomas est un vieil homme qui vit dans un hospice. Lorsqu’il était petit, il y eut un incendie dans la maternité : c’est, du moins, ce que prétend Thomas, de même qu’il prétend qu’il y eut échange de bébé dans l’affolement. Et c’est le bébé Albert qui lui a volé son identité.
Puis, le père d’Albert est cause de la mort du père de Thomas. Ainsi, toute la vie de Thomas est volée par Albert.
Remarquable par sa construction, le film raconte l’histoire d’une vengeance qui se réalisera de façon inattendue.
Après quelques films hasardeux, on retrouve le grand Michel Bouquet dans un rôle à sa mesure et surtout dans un film à sa mesure.
Le film fait se télescoper les époques, le rêve et la réalité sans la moindre rupture de ton et avec une lisibilité parfaite. Le spectateur suit sans la moindre difficulté.
Plus que de perspicacité du spectateur, c’est une preuve d’intelligence du cinéaste et du scénariste.
D’intelligence et de talent.
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