jeudi 26 novembre 2020

Désirs secrets

 

Alice Adams (Désirs secrets) de George Stevens (1935)


Alice Adams  est une jeune fille pauvre. Elle est invitée à la « party » que donnent les Palmer, mais elle doit y aller avec sa « vieille robe d’organdi ».

A la réception, Alice tente de se faire remarquer, mais seul le fils de la maison, un balourd dont personne ne veut, l’invite à danser. Au bout d’un moment, toutefois, elle est invitée par Arthur Russell, vaguement apparenté aux Palmer. Mais la danse passée, Alice sent qu’elle n’est pas à sa place et rentre chez elle.

Le lendemain, elle rencontre Arthur Russell par hasard.

Bref, c’est l’histoire d’une gourde snob et fleur bleue qu’on pourrait qualifier d’arriviste si elle n’était si sotte. Que cette histoire stupide ait pu avoir un énorme succès aux Etats-Unis à travers le roman de Booth Tarkington est déjà difficilement concevable, mais que le film et l’interprétation minaudante de Katharine Hepburn aient été nommés aux oscars laisse pantois.

Le reste de l’interprétation (et principalement Fred Mc Murray) est là pour servir la soupe à l’exception (trop brève) d’Hattie Mc Daniel en bonne qui sert un dîner mortel, tout de même très loin derrière une scène similaire dans Chaînes conjugales de Mankiewicz avec Thelma Ritter.

Cette histoire, inintéressante au possible, eut pu être transcendée devant la caméra d’un génie, mais les George se suivent sans se ressembler et Stevens n’est pas Cukor.

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