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La Vie commence demain (1949) de Nicole Védrès
Une jeune provincial fait de l’auto-stop pour gagner Paris, mais aucune voiture ne s’arrête.
C’est un hélicoptère qui va l’emmener, via Versailles, à la capitale et c’est André Labarthe, l’homme de presse de La France libre qui va lui servir de cicérone.
Le jeune homme va ainsi rencontrer Jean-Paul Sartre, Daniel Lagache, Jean Rostand, Le Corbusier, Picasso, André Gide, Frédéric Joliot-Curie et Jacques Prévert.
La télévision scolaire a été créé en France en 1945, malgré la quasi-inexistence de postes récepteurs et il se pourrait bien que ce film-ci ait été conçu pour ladite télévision scolaire.
D’ailleurs, je suppose qu’il doit exister des copies dans les cinémathèques universitaires.
Nicole Védrès est la réalisatrice de deux courts-métrages : Aux frontières de l’homme en 1953 qui dure 20 mn et qui est très « Télévision Scolaire » (entendez très ennuyeux) et Amazone en 1951, évocation « féministe » avant l’heure, un peu du même tonneau, mais qui ne dure que 4 minutes. Mais Nicole Védrès, c’est surtout deux longs métrages : Paris 1900 en 1946, superbe « essai documentaire » comme le qualifie Laurent Véray et le film dont il est question ici.
Malgré le vague intérêt d’y croiser Sartre, Rostand, Joliot-Curie et (surtout) Labarthe, c’est tout à fait inregardable aujourd’hui : son non-synchrone, moyens limités, musique et commentaire ininterrompus débité sur un ton emphatique passablement ridicule.
Et on est très loin de l’élégance de Paris 1900.
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