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Al nome del popolo italiano (Au nom du peuple italien) de Dino Risi (1971)
Le juge Bonifazi a une grande réputation d’intégrité.
Aussi, malgré les pressions, convoque-t-il le puissant Santenoci, promoteur malhonnête, mielleux, odieux et lâche, dont le nom figure sur le calepin d’une call-girl qui vient de mourir, probablement assassinée.
Très rapidement, Bonifazi s’attache aux pas de Santenoci qui semble effectivement le coupable idéal. Il y eut un certain acharnement.
Dix ans plus tôt, Dino Risi aurait pu faire un sketch comique à insérer dans Les Monstres.
Mais ici, nous sommes en présence d’un long métrage qui n’a rien de comique et Risi s’aventure sur un terrain qui a fait la notoriété de Francesco Rosi, Elio Petri, voire Ettore Scola, la dénonciation politique.
Et ce terrain-là est particulièrement lourd pour l’auteur de Vedo nudo, d’autant que si le cheval Tognazzi est d’une remarquable sobriété, il n’en va pas de même du cheval Gassman qui cabotine à tout va, tout particulièrement dans la scène finale où Bonifazi voit Santenoci à la place de tous les abrutis romains qui manifestent après un match de foot, scène particulièrement grotesque.
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