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Alias Nick Beal (Un pacte avec le diable) de John Farrow (1949)
Joseph Foster est procureur et n’a qu’une ambition, faire arrêter Hanson, le truand local qui se livre au racket et aux trafics en tous genres. Foster est tellement acharné qu’il déclare qu’il donnerait son âme pour avoir Hanson.
Alors qu’il fait cette déclaration, il reçoit un message d’un mystérieux Nick Beal qui lui offre des documents pour coincer Hanson qui est ainsi condamné. Les édiles lui offrent le poste de gouverneur. Mais pour obtenir ce poste, il doit s’offrir les voix de personnes peu recommandables.
On peut s’amuser de la référence totalement involontaire (et pour cause !) de ce film à un contexte politique français relativement récent[1]. En tous cas, cette référence est plus marquante que celle, affichée, au contexte politique américain de 1949 ou à la légende de Faust dont cette œuvrette ennuyeuse serait une vague adaptation.
C’est le seul intérêt de ce film long et lent qui veut transformer la légende moyenâgeuse en polar moralisant.
C’est plutôt mal joué, mal écrit, sans rythme, mais esthétiquement réussi. Ray Milland, qui a dirigé certaines séquences, est particulièrement mauvais.
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