mardi 24 novembre 2020

We Blew It

 

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We Blew It (2017) de Jean-Baptiste Thoret

Voyage à travers les États-Unis avec interviews d’anciens du Vietnam et de cinéastes.

« We Blew it », c’est une célèbre réplique d’Easy Rider qui signifie « On a tout foiré ».

Que sont devenus les rêves et les utopies des années 60 et 70.

« Comment l’Amérique est-elle passée d’Easy Rider à Donald Trump ? »

Ça, c’est le pitch qui « vend » le film. C’est alléchant, mais c’est une escroquerie !

Jean-Baptiste Thoret est un critique et un « historien du cinéma » : sa carte de presse lui tient lieu de carte tout court. Comme il est américanophile et qu’il n’a pas un talent excessif, il a parcouru les États-Unis en long, en large et en travers pour interviewer des anciens soldats du Vietnam et des cinéastes. Ni les uns, ni les autres n’ont, semble-t-il grand-chose à dire sur le « vaste sujet » un peu trop large pour les frêles épaules de notre Trissotin cinématographique.

Le budget de cette bouse ayant probablement été très serré (c’est déjà assez incroyable que deux ou trois crétins aient mis du pognon là-dedans, mais après tout, on en a vu d’autres et on n’en voit tous les jours et des pires !), on ne voit ni un extrait, ni même une photo du moindre film cité. On a juste droit à un extrait sonore avec les voix de Robert Redford et de Julie Christie sur des images aussi dénuées d’intérêt que toutes les images de cet interminable navet (2h17 !) qui se termine par un (très) long travelling arrière sur une route. Le plan ne sert à rien, ne se justifie en rien et on sent que monsieur Thouret s’est fait plaisir avec ce plan arrosé par la chanson Tell Me qui est le générique de fin de Electra Glide in Blue, film bien oublié de James William Guercio, auteur de la chanson qui dure 7mn43.

We Blew It, ça veut dire « On a tout foiré ». Thoret a foiré son film : j’aurais dû me méfier !

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