lundi 16 novembre 2020

Albino Alligator

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Albino Alligator (1996) de Kevin Spacey


La police surveille un trafiquant d’armes. Alors que les policiers le suivent, une confusion sur la voiture les fait prendre en chasse la voiture de trois loubards assez lourdement tarés.

Les trois voyous se réfugient dans un bar où ils prennent les cinq occupants (parmi lesquels le patron et sa serveuse) en otage.

La police assiège le bar. Et lorsque Dino, le patron, essaie de se défendre, le plus taré des trois le tue.

Malgré toute la considération qu’on peut porter à l’acteur inspiré d’American Beauty, de Swimming with Sharks, de Seven et de Minuit dans le jardin du bien et du mal, on est bien en peine d’admirer la première réalisation de Kevin Spacey.

Il y a une recherche d’originalité dans le scénario qu’on ne trouve pas à l’arrivée, une mise en scène brillante qui s’essouffle au cours du film et une interprétation convenable, mais tellement attendue qu’elle en devient inintéressante. Faye Dunaway est bien dans le cynisme, moins convaincante dans le sentimental. Gary Sinise fait, lui, dans le conventionnel avec son numéro de méchant malgré lui. Matt Dillon est grotesque de bout en bout et c’est un premier rôle qui coûte très cher au film.

Seul bonne surprise, le méchant intégral incarné avec beaucoup d’intelligence (ce qui est très rare pour un « sale rôle » dans un film américain) par William Fichtner.

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