mardi 10 novembre 2020

Antoinette dans les Cévennes

 

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Antoinette dans les Cévennes (2020) de Caroline Vignal

Antoinette est institutrice. Elle vit une « grande histoire d’amour » avec Vladimir, le père d’une de ses élèves.

Et en cette fin d’année scolaire, Antoinette est particulièrement heureuse : elle va partir une semaine à Paris avec Vladimir.

Mais changement de programme ! Vladimir lui annonce que son épouse rentre plus tôt de déplacement et que le couple avec leur fille part faire le Chemin de Stevenson, avec un âne, dans les Cévennes.

Antoinette, d’abord désespérée, décide de faire la même chose.

Dès le début, on sent que ça va être pénible !

Laure Calamy nous ressert, en pire, son numéro (très lassant) de Noémie dans Dix pour cent. Ce personnage de cagole complètement neu-neu nous apparait comme grotesque dès cette première séquence dans laquelle, avec ses mouflets (elle est instit), elle massacre une chanson de Véronique Sanson.

Et cette pauvre fille ne nous attendrira à aucun moment ; pire, elle ne fera que nous taper sur les nerfs.

Le « chemin de Stevenson » (207 km et 1700 m de dénivelé) est certes une longue randonnée, mais ici, elle s’étire terriblement, bien qu’on n’en voie pratiquement rien. Ce qui est important est la bluette à trois balles que cette pauvre gourdasse vit avec un homme marié « qui a de gros besoins » nous expliquera son épouse. En plus, la gourde en question raconte cette insignifiante histoire de cul à tout le monde et cette histoire devient mythique et fait le tour de la vallée (je veux bien qu’on n’ait pas grand-chose à se raconter dans les Cévennes, mais de là à imaginer qu’on se passionne pour ça… !).

En dehors de l’insupportable Calamy, le casting est, uniformément mauvais à l’exception de Laurence Côte (l’épouse trompée) et des deux « Patrick » (le film a utilisé deux ânes pour « incarner » Patrick) à qui nous devons le meilleur moment du film : lorsque l’âne braie après que la gourde lui a « présenté » son amant.

Sinon les paysages sont beaux !

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