dimanche 22 novembre 2020

Sherlock Holmes et le train de la mort

 

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Terror by Night (Sherlock Holmes et le train de la mort) de Roy William Neill (1946)

Lady Margaret Carstairs, accompagné de son fils, prend à Londres le train pour Edimbourg. Elle a dans ses bagages l’Étoile de Rhodésie, un diamant inestimable.

Elle a engagé, pour veiller sur le joyau, Sherlock Holmes qui voyage avec Watson dans le compartiment voisin du sien.

Mais le fils de Lady Margaret est assassiné et l’Étoile de Rhodésie est volée.

Dans ce 13ème et avant dernier film de la série des Sherlock Holmes avec Basil Rathbone et Nigel Bruce, on commence à ressentir un certain essoufflement. Ici, Sherlock semble très fatigué et Watson est encore plus abruti que dans les autres films de la série.

Toutefois, Sherlock Holmes et le train de la mort de Roy William Neill est assez intéressant : sans être le meilleur (loin s’en faut !), il use de techniques assez innovantes pour un film de train.

Le « film de train » est un « sous-genre » assez intéressant. Tout d’abord, il est relativement agréable grâce à l’exotisme (voir Shanghai Express) et grâce au voyage d’une façon générale.

Ensuite, pour le « film de train » de type « polar » ou « film noir », les déplacements pour aller d’un témoin/suspect à un autre, pas de marche, pas d’escalier, pas de taxi ; il faut juste quelques secondes pour aller d’un compartiment à un autre ou pour réunir tout le monde dans le wagon restaurant, à la fois salle commune et salle d’interrogatoire (comme dans les différentes versions du Crime de l’Orient-Express).

De plus, la technique doit se plier à un décor « tout en longueur », le propre du train, et oblige à une grande inventivité (cf Snowpiercer de Bong Joon-ho). Et c’est cette inventivité qu’on trouve (un peu !) ici.

 

 

 

 

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