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Nathalie, agent secret (1959) d’Henri Decoin
Un jeune savant vient d’inventer le moteur sans carburant et le secret doit être bien gardé. Mais les scientifiques sont surpris par Nathalie qui avait parié qu’elle pouvait les espionner.
Deux vrais espions, un Américain et un Sud-Américain sont sur le coup. Et eux ne plaisantent pas.
Une catastrophe ! On se demande où a bien pu passer le cinéaste inspiré de Battement de cœur, de L’Affaire des poisons ou La Vérité sur Bébé Donge.
Le scénario est mal fichu comme c’est pas permis et les dialogues d’un Henri Jeanson particulièrement peu inspirés n’arrangent rien. Martine Carol est charmante, mais très mal entourée. Seuls les « cuirs » débités par Dany Saval nous tirent quelques vagues sourires. Il n’y a dans tout cela qu’une seule idée neuve, celle de faire chanter à capella les Cinq Pères, une parodie de musique de polar, mais ce postulat est abandonné en cours de route. A part cela, le film est bête, mais roublard : les auteurs de cette chose stupide ne cachent même pas le mépris qu’ils portent à leur public.