lundi 11 octobre 2021

Au bout du conte

 

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Au bout du conte (2013) d’Agnès Jaoui

Laura vient de rêver qu’un ange la faisait voler et lui indiquait du doigt son Prince Charmant.

Pierre vient d’enterrer son père et son ex-épouse lui rappelle qu’une voyante lui avait donné le jour et l’heure de sa mort, il y a plusieurs années.

Son fils Sandro fait des études de musique (il est pianiste et compositeur), mais Pierre ne lui donne pas d’argent, il est donc contraint à travailler.

Marianne, la tante de Laura, rêve d’être une grande comédienne, mais elle doit se contenter de faire jouer de très jeunes enfants.

Quelques semaines avant la sortie du film, on pouvait voir plusieurs films annonces assez courts. Dans chacun de ces films annonces, il y avait au moins un gag et chaque gag était très drôle.

Le problème, c’est quand on a l’idée un peu bête d’aller voir TOUT le film.

Car sorti des ces gags, il n’y a rien. Les allusions aux contes ne tiennent pas la route et finissent par ne plus être qu’une vague allusion-gadget (la pomme de Blanche-Neige, la chaussure de Cendrillon).

Quant au casting, rien de nouveau sous le soleil ! Jaoui, en vieillissant, n’incarne plus « le bon sens » (ce qui était devenu très lassant depuis très longtemps), mais une sorte de neuneu sous Prozac, Benjamin Biolay joue les beaux ténébreux excessivement narcissique, et Bacri (le croiriez-vous ?) fait la gueule.

Quant au couple qui aurait pu donner un autre titre au film, genre « Le Benêt et la Gourdiflotte », c’est catastrophique ! Arthur Dupont est très… benêt, précisément, et on se prend plus d’une fois à avoir envie de gifler Agathe Bonitzer, héroïne de pacotille parfaitement gourdasse que son Prince Charmant (Biolay, son Prince Charmant n° 2) réveille, non pas d’un baiser comme l’exige la tradition, mais très précisément… d’une gifle. Bravo !

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