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Shatranj-e baad (L’Échiquier du vent) de Mohammad Reza Aslani (1976)
Haji Amou est un commerçant corrompu. Après la mort de sa femme, c’est la fille de celle-ci qui doit hériter de son immense fortune et de sa belle maison.
Du coup, Amon projette de tuer sa belle-fille, Petite Dame, qui est paralysée.
Face au complot de son beau-père, Petite Dame se fait aider par sa servante.
Comme chacun sait, les Iraniens ont chassé le Shah, leur tyran depuis 1953, en janvier 1979 et ont organisé une révolution qui fut, comme souvent, confisqué par les curaillons. Et l’Iran « pré-Khomeiny » tomba dans l’oubli au seul profit de la « République Islamique d’Iran ».
Et comme souvent dans ces cas-là, quelques décennies plus tard, on se mit à fouiller les fonds de tiroir et on en ressortit… tout ce qu’on avait pu y trouver…
…Y compris le genre de bouse dont il est question ici !
Au générique, on voit des « dames-jeanne » dont il sera question tout le long du film et dont on ne sait pas trop à quoi elles servent.
Mais on ne peut pas commencer à détailler tout ce qu’on ne comprend pas, d’abord parce que ce serait très long et ensuite… parce qu’on n’en a pas grand-chose à faire !
A l’ennui d’un scénario répétitif et sans imagination, s’ajoute le jeu atone de l’ensemble des comédiens qui parlent très faux.
Ce qui aurait pu être un atout, cette maison labyrinthique, la mise en scène morne et statique n’en profite même pas !
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