jeudi 28 octobre 2021

Audrey Rose

 

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Audrey Rose (1977) de Robert Wise

(Ciné-Cinémas – 08/07/98)

Janice et Bill Templeton vivent heureux à New-York avec leur fille, Ivy, âgée de onze ans. Or, Ivy commence à avoir des cauchemars très violents.

Janice et Bill sont suivis par un individu qui les terrorise par sa seule présence : il se nomme Elliott Hoover.

Onze ans auparavant, sa femme et sa fille, âgée de cinq ans, périrent brûlées dans un accident de voiture. Et Hoover prétend savoir qu’Ivy est la réincarnation de sa fille, Audrey Rose.

Comment, mais comment le génial monteur de tant de chefs d’œuvres, le grand réalisateur de Nous avons gagné ce soir, le talentueux metteur en scène de la version cinématographique de West Side Story, celui de La Canonnière du Yang-Tsé ou du Mystère Andromède a-t-il pu réaliser ce sous-téléfilm hystérico-metempsycho-merdouillo-cul-cul qu’un sous-doué grabataire qui n’aurait d’autres choix que de regarder cette sombre andouillerie ne supporterait même pas ?

On atteint des sommets lors d’un procès au cours duquel des sommités indiennes et tibétaines viennent se prononcer sur la réincarnation : c’est normal, ces gens-là ont beaucoup plus de faciliter que nous pour se réincarner (ce doit être dans les gênes !).

Le scénario est stupide et lent, l’interprétation assez mauvaise (sauf, peut-être Anthony Hopkins), la réalisation molle.

L’ensemble est grotesque.

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