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Madeo (마더)(Mother) de Bong Joon-ho (2009)
You Do-joon est un gentil garçon, un peu simple d’esprit. Veiller sur lui est pour sa mère une occupation acharnée de tous les instants.
Accusé du meurtre d’une jeune fille qu’il a suivie, Do-joon est arrêté.
Face à la police qui ne demande qu’à classer l’affaire et à son avocat qui n’est préoccupé que par la perception de ses honoraires, la vieille dame commence son enquête pour retrouver le véritable assassin et innocenter son fils.
Bien sûr, Bin Won surjoue un peu son personnage de demeuré. C’est du moins l’impression que nous avons, nous Occidentaux, lorsque nous entendons parler Coréen : comme les langues chinoises et à l’inverse du Japonais, le Coréen est une langue traînante. C’est peut-être ça que nous percevons chez Yoon Do-joon.
En revanche, on reste ébahi devant Hye-ja Kim dans le rôle de cette « Mère courage » coréenne qui a tout accepté pour son « gamin » et ira, elle (à l’inverse de l’héroïne de Brecht), jusqu’au meurtre. Cette femme magnifique, folle sublime (ce que sous-entend cette danse qu’elle exécute au milieu d’un champ au générique de début), on l’admire encore plus lorsqu’on sait (et elle avec nous) la vérité. Et on comprend qu’elle ait été la révélation de la section « Un certain regard » de l’édition 2009 du Festival de Cannes.
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