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Une mère (2014) de Christine Carrière
Après avoir été une mauvaise épouse, Marie est une mauvaise mère et son fils, Guillaume, est un mauvais fils.
Apparemment, ils n’ont rien à se dire d’autres que des insultes et Marie ne trouve de réconfort qu’auprès de son ex-mari Pierre qui n’est pas le père de Guillaume.
Le garçon de 16 ans multiplie les incartades et les plans « chelou » jusqu’au jour où, avec ses camarades, il percute un sanglier sur une route et sont soupçonnés d’avoir percuté un homme qui est dans le coma.
Que serait le cinéma sans les ados ?
De James Dean (La Fureur de vivre) à Kirsten Dunst (Virgin Suicides), d’André Cayatte (Avant le déluge) à Maurice Pialat (A nos amours), ils ont été nombreux à vouloir percer cette période d’autant plus mystérieuse… que nous l’avons tous vécue, comme la période de notre gestation.
Et comme la période de gestation, nous ne souvenons de rien, si ce n’est de l’écume des choses, de l’anecdote.
Très peu de cinéastes ont réussi de beaux films sur l’adolescence. Il y en a certainement plus, mais moi, j’en retiens deux : Zéro de conduite de Jean Vigo et Les Cœurs verts d’Edouard Luntz, un très beau film méconnu. Ces deux films nous montrent des adolescents souvent odieux (c’est le propre de leur âge !), mais avec des moments de grâce.
Ici, il n’y en a aucun et la charge est excessive, donc sans valeur. On a beaucoup souligné « l’excellence » de l’interprétation des deux protagonistes Mathilde Seigner et Kacey Mottet-Klein. Certes, ils sont justes, mais il n’y a franchement pas de quoi grimper aux rideaux non plus, sans doute à cause d’un scénario mollasson. Et puis le film est un vibrant plaidoyer pour l’I.V.G., même 16 ans après la naissance !
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