samedi 16 octobre 2021

The Big Short : le casse du siècle

 

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The Big Short (The Big Short : le casse du siècle) d’Adam McKay (2015)

Trois ans avant la déroute boursière de Bernard Madoff, Lehmann Brothers et autres crapules boursicoteuses, quatre pieds nickelés de la finance décide de « rafler la mise » en pariant contre les valeurs « sûres » (ce qu’on appelle « shorter » en charabia de trader).

Certains films sont d’une crétinerie confondante. Mais on ne parle pas assez des ambiances de salle, car il y a aussi des salles crétines.

Vous savez, de ces salles où un public bobo-gogo-cuistre se gausse pour prouver qu’il comprend, à la fois, l’argot new-yorkais et les « finesses » terminologiques des traders. Il se peut aussi que les crétins en question (et je pèse mes mots) trouve tout ça vraiment drôle.

Incontestablement, ce qui les amuse vraiment, ce sont les allusions aux « intouchables » de l’époque (2006) : Maddof, Lehmann Brothers ou l’agence Moody. Dix ans après les faits racontés et huit ans après l’effondrement, c’est aussi vain que stupide, comme si tous ces cons (ça y est, je l’ai dit !) avaient su, à l’époque, que les escrocs précités étaient « toxiques ».

J’avais l’impression, entouré de tous ces ricanements, d’être au milieu d’un épisode d’Hélène et les garçons, avec dialogues insipides et rires en conserve.

On y parle de milliards de dollars pour faire saliver (ou pire ! ...) le pauvre blaireau qui vient voir cet étron sur pelloche.

Car tout cela est réalisé sans une once de talent avec les pieds et surtout une brochette de cabots hystériques, tous plus mauvais les uns que les autres.

On y retrouve donc Christian Bale (avec un léger zozotement totalement fabriqué), Steve Carrell et sa voix de Donald (Duck, pas Trump !...), Brad Pitt, totalement grotesque en ex-crack de la finance revenu de tout et Ryan Gosling qui a, par rapport aux autres, l’intelligence de la jouer profil bas.

Naturellement, la critique bobo (et gogo) parisienne a largement encensé ce sous Margin Call, lourdingue et stupidement redondant doté d’une bande sonore envahissante et ratée.

Quand on lit ces critiques, les bras vous en tombent !

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