samedi 9 octobre 2021

Une part d’ombre

 

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Une part d’ombre (2017) de Samuel Tilman

David vit en Belgique avec sa femme et leurs deux enfants, mais toute la famille est en vacances dans les Ardennes françaises avec des amis.

Alors qu’il part faire son jogging seul, une voiture manque de le renverser. Il retrouve la voiture arrêtée un peu plus loin et la femme qui est au volant le prie de l’excuser et lui demande son chemin.

Revenu en Belgique, il est questionné par la police, car la femme a été retrouvée assassinée.

Mais peu à peu, David va passer du statut de simple témoin à celui de principal suspect.

Le film aurait dû sortir en décembre 2017. Il sortit, en fait, plus d’un an plus tard, le 22 mai 2019.

Je pus donc aller le voir. J’aurais dû m’abstenir.

Déjà, il contient la réplique la plus idiote (et la moins inédite !) qui existe : « Son seul défaut est d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment », ce qui, chez moi, est rédhibitoire.

Ça se veut « polar » à la française, mais c’est, en fait, complètement raté.

Les personnages n’ont ni charisme, ni consistance, il y a une réalisation, mais il n’y a aucune mise en scène et le casting, constitué de solides professionnels, n’assure que le minimum syndical.

Un film déjà oublié.

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