mardi 5 octobre 2021

Atlantique

 

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Atlantique (2019) de Mati Diop

Des ouvriers du BTP à Dakar apprennent qu’ils ne seront pas payés pour le travail qu’ils viennent d’accomplir. Ils embarquent dans une pirogue pour gagner l’Europe.

Ada et Souleiman se retrouvent dans une boîte de nuit au bord de la mer. Ada est promise à un riche émigré, mais elle est amoureuse de Souleiman.

Mais Souleiman fait partie des candidats à l’exil. Et peu de temps après le départ, on apprend que l’embarcation a coulé et qu’il n’y a aucun survivant.

Quelques jours plus tard, on revoit à Dakar certains des migrants censés être morts en mer.

Lorsque Mati Diop, sorte de Xavier Dolan franco-sénégalaise et au féminin, a prononcé un interminable discours pour dire qu’il était normal qu’elle ait obtenu cet invraisemblable grand prix puisqu’elle avait réalisé un chef d’œuvre, je me suis dit que je n’irai pas voir ce film. J’aurais dû m’y tenir !

Au moment dudit festival, on a très vite compris que les critiques étaient très surpris par ce grand prix, cette « vice-Palme d’Or » accordée, en général, à des films exigeants et même, quelquefois, plus ou moins expérimentaux.

Et ce Grand Prix est, au bout du compte, ce qu’il y a de plus consternant dans ce monument de prétention satisfaite.

Mal écrit, le film est très mal tourné ; c’est une suite de plans, tous de même valeur, pour surligner une histoire très mal racontée, un film scolaire, mais d’une mauvaise élève qui a beaucoup d’ambition, mais un talent très limité.

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