jeudi 6 octobre 2022

Boléro

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Boléro (1941) de Jean Boyer


Rémi, un jeune architecte, est chez lui et malade. Il craint une angine : son ami Georges, qui est médecin, le rassure en le taxant d’hypocondrie. Mais Rémi se sent d’autant moins bien qu’il est exaspéré par l’audition forcé du « Boléro » de Ravel que sa voisine du dessous, Anne-Marie, couturière de renom, se plait à lui infliger toute la journée sur son gramophone. Aussi Rémi tape-t-il consciencieusement sur son plancher pour rappeler à sa voisine qu’elle l’importune.

 

Mais une femme étrange et, pour tout dire, un peu folle débarque chez lui, se faisant passer pour une cliente et bientôt suivie par son mari furieux et armé qui vient faire du scandale et réclame deux témoins pour le constat d’adultère. Il les trouvera chez Anne-Marie.

Comme toutes les comédies tournées pendant l’occupation, Boléro vaut surtout pour son interprétation.

Honneur aux dames, avec Arletty et Denise Grey qui portent le film sur leurs épaules. Meg Lemonnier leur sert un peu la soupe, mais elle n’est pas mal. Les hommes, en revanche, ont un jeu daté qui va du guindé Jacques Dumesnil au cabot usé André Luguet qui fait son numéro habituel et lassant.

Allez, on le garde pour les deux dames !

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