jeudi 13 octobre 2022

Bonhomme

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Bonhomme (2017) de Marion Vernoux

Marilyn et Piotr vivent ensemble et travaille dans une « zone d’activité » de la banlieue lilloise.

Alors que Marilyn conduit la voiture, ils ont un accident et Piotr subit plusieurs traumatismes crâniens.

Psychiquement débile, Piotr serait presque un légume s’il ne souffrait de priapisme et s’il n’était devenu obsédé sexuel.

Marilyn décide de s’occuper de lui envers et contre tout et surtout contre les parents de Piotr qui veulent récupérer leur fils et qui détestent Marilyn.

En 1993, Marion Vernoux réalisait Personne ne m’aime, un film profond et subtil, doublé d’un synopsis d’une intelligence rare.

Ici, c’est très exactement le contraire. Bonhomme est un film superficiel et épais, doublé d’un synopsis d’une bêtise hélas assez commune.

A vrai dire et très exactement, on pourrait penser que le personnage principal débile obsédé sexuel a écrit ce scénario.

Nicolas Devauchelle qui se croit aux États-Unis, pense à l’Oscar… pardon… au César. Mais la France n’est pas le pays de Mickey et de Donald (Trump, bien sûr !).

Il ne suffit pas de jouer, plutôt mal, les débiles mentaux pour être distingué.

Tout cela est vain, fatigant et passablement mauvais. En plus, on s’y ennuie beaucoup.

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