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The Card Counter (2020) de Paul Schrader
Pendant les quelques années qu’il a passées en prison, William Tell a appris à compter les cartes.
Depuis qu’il est sorti, il sillonne tout le pays pour gagner les concours de poker et de Black Jack.
Il est contacté par Cirk, un jeune homme qui veut venger son père qui s’est suicidé après avoir été condamné pour actes de torture, exécutés sous les ordres d’un officier qui, lui, s’en est tiré « avec les honneurs ».
Et c’est pour les mêmes raisons et à cause du même homme que William Tell a fait quelques années de prison.
Chez le très calviniste Paul Schrader, la pudibonderie n’est jamais très loin, même (et surtout) quand elle essaie de se cacher.
Le jeu est une vilaine chose démoniaque et le héros, William Tell (oui, comme le Suisse !) compte les cartes, ce qui est également démoniaque.
Pour se faire, le révérend Schrader en fait un personnage « mutique » (comme on dit dans Télérama), à moins que ce saint homme ait une pensée intelligente (une fois n’est pas coutume !) : il aurait juste pu penser qu’Oscar Isaac est tellement mauvais que ce « mutisme » permet de limiter la casse.
Ça limite la casse, certes, mais ça ne l’élimine pas !
Il est ici entouré de Tffany Haddish et de Tye Sheridan qui, visiblement, ambitionne de lui ravir son titre de plus mauvais comédien du monde.
Comble de ridicule : Schrader filme les séquences de la prison d’Abou Grahib au Fish-Eye pour leur donner une apparence plus « infernale »… Encore le Diable ! Comme tous les inquisiteurs de la connerie curaillonne, notre saint homme est plus fasciné par le diable que par les entités positives, comme lorsqu’il écrivait le scénario gluant du très surévalué Taxi Driver, tout aussi ridicule.
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