dimanche 2 octobre 2022

Les Frissons de l’angoisse

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Profondo Rosso (Les Frissons de l’angoisse) de Dario Argento (1975)


Mark Daly, un pianiste de jazz anglais, vit à Rome. Il est témoin du meurtre de sa voisine Helga, une extralucide hollandaise, spécialiste du paranormal que ses dons avaient mise sur la piste d’un assassin.

 

Gianna Brezzi, une jeune journaliste, veut réaliser « son » scoop avec cette affaire qui lui permettrait de sortir des « chiens écrasés ». Elle s’attache aux pas de Mark pour résoudre l’énigme.

Un grand amateur italien de Dario Argento m’a fait remarquer un jour que tous les meurtres qui jalonnent ses films sont perpétrés à l’arme blanche : ce qui nous vaut un festival de têtes coupées, de litres de sang qui giclent, de couteaux, haches, hachoirs et objets contondants en tous genres. Dans Profondo rosso, les quatre morts les plus violentes sont dues à un coin de cheminée, à un coin de table, à une roue de voiture et à un ascenseur. Sanglante originalité et coquetterie gore !

Profondo rosso est un « cult movie » comme on dit en bon italien. On ne peut donc pas le juger comme un film « ordinaire ». Alors, peu importe que le scénario soit plus bancal qu’une chaise à un pied ou qu’il y ait, dans l’intrigue, des trous larges comme la vallée de la mort, le film réussit à impressionner encore après une cinquième vision, ce qui est un tour de force pour un film à suspense.

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