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Toni Erdmann (2016) de Maren Ade
Inès Conrad fait partie de ces « femmes cadres dynamiques impitoyables » qui, depuis près de trente ans, se rendent dans les pays de l’est pour mettre la main pour une bouchée de pain sur des « entreprises en difficulté » pour les retailler selon les canons de l’économie de marché et mettre en œuvre des plans sociaux qui vont ainsi provoquer des centaines de licenciements.
Inès est donc en train « d’œuvrer » à Bucarest lorsque débarque son père qui, selon ses critères de « business woman », « tombe très mal ».
Et Winfred Conrad n’est pas seulement venu « prendre des nouvelles » de sa fille, mais peut-être lui redonner le goût de vivre et d’être heureuse, en dehors de son travail.
Grand retour du coussin-pêteur au cinéma ! C’est à peu près tout ce qu’il y a de notable dans cette sinistre pochade interminable, interminablement fêté par une critique quasi unanime.
Un sinistre clown avec fausses dents et, évidemment, coussin-pêteur, vient voir sa fifille, sinistre « executive » (dans tous les sens du terme !) venue en Roumanie pour mettre de pauvres gens sur la paille ! Mais le sinistre clown va montrer à la vilaine fifille les vraies valeurs de la vraie vie, des perruques, des fausses-dents… et des coussins-pêteurs.
Si on ajoute la « birthday-party » à poil, l’éjaculation sur un cupcake et bien d’autres choses, on est quand même dans la bonne grosse vulgarité triste, le moins navrant n’étant certainement pas les deux heures quarante-deux de ce nanar !
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