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The Bonnie Parker Story (1958) de William Whitney
(Arte – 08/06/98)
Bonnie Parker, dont le mari Duke Jefferson est en prison, est serveuse dans un restaurant routier. C’est là qu’elle fait la connaissance de Guy Darrow, un minable petit voyou. Désabusée, Bonnie le suit et ils vivent de petits braquages dans des épiceries ou des stations-service.
Chuck, le frère de Guy, et sa petite amie se joignent à eux, mais après la mort de Chuck et l’arrestation de sa copine, Bonnie décide de prendre les choses en main et d’attaquer les banques. Pour cela, elle a besoin de l’aide de Duke qui est toujours en prison.
Elle le fait évader.
Rien à faire : il est impossible de comparer cette mauvaise série B avec la merveille d’Arthur Penn. Cependant, tant au niveau de la réalisation que de l’interprétation, le film est loin d’être inintéressant.
C’est le scénario qui pêche : trop répétitif, sans la moindre surprise. Bonnie et Guy (car Clyde Barrow est renommé Guy Darrow ici, sans qu’on sache bien pourquoi) font leurs petits casses, sont poursuivis, se réfugient dans une ferme et recommencent.
Même avec les faibles moyens d’une série B, avec ce réalisateur et ces interprètes, un film bien écrit aurait pu tenir la route et même si Bonnie and Clyde avait tout pour prendre le dessus, The Bonnie Parker Story ne serait peut-être pas tombé dans l’oubli complet.
D’une certaine manière, ce film méritait mieux que cela.
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